EXPO KRANKFABRIQUE DU 22/03 AU 18/04

Bart Dewolf est titulaire d’un master en arts visuels, spécialisé dans la conception graphique. Il réalise des installations surréalistes qui semblent sortie d’une bande dessiné. Ces installations sont comme des illustrations du monde étrange et aliénant qu’il interroge. Parfois, elles décrivent et traduisent la manière dont Bart interprète ses observations. Elles peuvent accentuer certaines émotions, être des commentaires satiriques ou meme sarcastiques, fonctionner comme une caricature, mais surtout
évoquent un sourire.

Entre le métier des anciens maîtres et l’actualité, Frank Colle (°Gand, 1969)crée une oeuvre relativement petit, quand même monumentale. Réfléchit et introspectif, parfois
provocatif, mais coloré en tout cas, ils crée des perles dans un monde plein de destruction.

Comme son oeuvre litteraire, le petit homme est placé au coeur du monde occupé par des grands acteurs et la puissance débridée. Son travail met l’accent sur la nature libératrice de l’art, la lutte contre les tendances actuelles et la nécessité d’un dialogue retentissant.

Ben Deckers as commencé sa carrière creative comme musicien chez ‘De Brassers’. Il ne s’est tourné vers la peinture que des années et de nombreuse aventures plus tard.

Ses oeuvres naives-figuratives font partie du mouvement outsider/ art brut. Chaque toile raconte l’histoire d’un événement radical dans sa vie, dans une style ultra-coloré et narratif qu’on retrouve aussi dans son livre “Sex, Drugs, De Brassers, en toen?” (qui est, incidemment, toujours disponible).

David Stubbe (A.K.A “Dedeystere”) a suivi pas mal de formations artistiques, mais se considère néanmoins toujours comme autodidacte. A coté de sa musique, quand les notes et les mots échouent, il fait des peintures anti-classiques et des sculptures assemblés de déchets, d’ordures et trash. Des petits trucs et bouts de ceci et cela, le tout emprunté directement de sa propre vie et de son environnement immédiat. Le résultat est un genre de ‘bestiarium démoniaque’, une foire de crasses et des humeurs noires.

Peindre et dessiner sont pour Gore le médium idéal a rendre visible les situations et sentiments pour lesquels il n’existe pas de mots suffisants. En soi, pas une rareté. Sauf qu’il se sert d’une dichotomie ultime: il traduit ses thèmes ultra-sombres dans une gamme de couleurs chaude et féroce. Ce qui était profondément enfoui, baigne dans la lumière et éclabousse par les yeux. Pour garder l’essence d’une idée aussi pure que possible il travaille très vite, ce qui conduit à un résultat gravement brut, ce qui conduit à son tour vers un sentiment très libérateur.

Jen Vandermeersch est graduée dans la conception graphique et est titulaire d’un master en Dessin Animé. Elle se sert de L’encre, graphite, charbon de bois et peinture à l’huile pour raconter ses histoires d’une monde crépusculaire, se consacrant à l’usage de la ligne claire et raffinée. De temps en temps, elle se libère de tout ça et se permet une interlude chaotique, mais meme entourées de décombres et ruines ses figures restent gracieuses. Depuis 2008 elle est tatoueuse professionnelle, dans son propre studio à Gand.